Rome, 16 janvier (LaPresse) – D'autres suspects ont été ajoutés aux 30 déjà signalés ces derniers jours par les Digos de la préfecture de police de Rome. Hier, les carabiniers du noyau informatique du commandement provincial de Rome ont déposé, selon l'agence de presse LaPresse, un autre rapport de crime, au parquet de Rome, avec 20 autres personnes identifiées qui auraient participé aux émeutes. Plus de 50 personnes ont été inculpées pour les affrontements avec la police qui ont eu lieu samedi soir dans le quartier de San Lorenzo à Rome, lors de la procession non autorisée en mémoire de Ramy Elgaml, le jeune homme de 19 ans décédé à Milan le 24 novembre, alors qu'il circulait sur un scooter conduit par Fares Bouzidi, 22 ans, au cours d'une course-poursuite avec les carabiniers. Les enquêteurs de la cellule d'information ont reconstitué toutes les étapes qui ont précédé le lancement des bombes en papier sur la Piazza dei Sanniti. Peu de temps auparavant, en effet, le supermarché voisin avait été attaqué et un groupe de manifestants avait tenté d'« attaquer » le poste de carabiniers voisin. Dommages à la propriété publique, blessures et résistance à un fonctionnaire, mais pour certains des organisateurs, si la « direction » unique des mêmes épisodes à Milan, Turin et Bologne est prouvée, la circonstance aggravante d'intention terroriste pourrait également être retenue.