Florence, 24 mars (LaPresse) – Agnese Di Girolamo, juge chargée de l'enquête préliminaire au tribunal de Florence, a rejeté la demande de classement présentée par le parquet de Florence et par les avocats des personnes mises en examen dans l'affaire concernant le Toscan Massimiliano Scalas, 44 ans, de San Vincenzo (Livourne), atteint de sclérose en plaques, et a ordonné que le procureur formule, dans un délai de dix jours, l'accusation obligatoire d'aide au suicide à l'encontre des personnes mises en examen Marco Cappato, Chiara Lalli et Felicetta Maltese, membres de l'association Luca Coscioni, qui devront donc faire face à un procès pour l'avoir accompagné en Suisse. Le délit d'aide au suicide est puni d'une peine de 5 à 12 ans de prison. La décision du juge des libertés et de la détention établit que, bien que la Cour constitutionnelle ait élargi l'interprétation du concept de « traitement de maintien en vie », Massimiliano Scalas ne pouvait pas être considéré comme maintenu en vie par un traitement de maintien en vie car, comme indiqué dans l'ordonnance, il faut « la nécessité d'un lien étroit avec la nature vitale des traitements de maintien, au point que leur omission ou leur interruption entraînerait vraisemblablement la mort dans un court laps de temps ».

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