Rome, 8 avril (LaPresse) – Dans l'affaire du féminicide d'Ilaria Sula, l'attention des enquêteurs de la section des homicides de la brigade mobile de Rome s'est concentrée sur deux jeunes étrangers de 23 et 22 ans, dont l'un est d'origine nord-africaine, mais tous deux nés à Rome, qui, dans la nuit du 1er avril vers 3 heures, avaient été arrêtés lors d'un contrôle routier en voiture avec Samson, via Accademia degli Agiati, dans le quartier d'Ardeatino. C'est précisément dans cette zone que le téléphone portable d'Ilaria Sula, qui manque à l'appel, avait accroché les antennes-relais de cette zone. Vers minuit, en revanche, le téléphone de la victime avait utilisé les cellules des quartiers de San Giovanni et de Tuscolano. Selon le juge des libertés et de la détention qui a signé l'ordonnance de détention provisoire, le coupable avoué Mark Samson était prêt, s'il n'était pas arrêté immédiatement, à s'enfuir aux Philippines ou en Arabie saoudite où il aurait pu compter sur la protection de sa famille et de ses amis.

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