Milan, 15 avr. (LaPresse) – « Ce serait bien si les grandes entreprises pouvaient mettre en place des primes pour le regroupement familial, au moins pour les fêtes de Noël et de Pâques. Ce serait un acte d'humanité et de fraternité, auquel le monde de l'économie et des entreprises est également appelé ». C'est ce qu'écrit le pape François dans les pages de « Piazza San Pietro », le mensuel dirigé par le père Enzo Fortunato, en réponse à la lettre d'une mère sicilienne de deux enfants qui travaillent en dehors de la région et qui estime injuste la hausse des prix des vols et des trains à l'approche des fêtes. « En cette période de changement, de nombreux jeunes, de nombreux enfants ont trouvé du travail loin de leurs parents et ne peuvent même pas passer les fêtes de Noël et de Pâques avec eux. Parfois, la distance même détend les relations, crée des malentendus et des difficultés », écrit le pape. D'où l'appel du Pontife à aider « les jeunes et les familles à rester ensemble, au moins pendant les fêtes, à partager, en contribuant à créer les conditions pour pouvoir se rencontrer, s'aimer et se vouloir du bien ». Pour Bergoglio, en effet, « les fêtes et les jours passés avec les parents et les grands-parents peuvent être des moments de bonheur unique. Ils deviennent des souvenirs qui nous procurent sérénité et joie pour toute la vie, des souvenirs auxquels nous pouvons nous accrocher dans les moments les plus compliqués et les plus durs, des souvenirs qui génèrent confiance et espoir car ils nous montrent que le bien et l'amour sont toujours possibles et qu'il y a une plus grande Amour qui nous attend et nous pardonne ».

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