Rome, 2 mai (LaPresse) – « Je dirais que même ces prétendus développements ne font que révéler une fuite systématique d'informations concernant l'activité des enquêteurs, ce qui est objectivement préoccupant. Mais même si ces prétendus développements avaient un quelconque fondement concernant l'alibi de Sempio, ils n'entameraient en rien la responsabilité avérée de Stasi qui, comme l'indiquent clairement les jugements, non seulement n'a pas d'alibi, mais est accusé de sept faits graves ». C'est ce qu'affirme l'avocat Gian Luigi Tizzoni, représentant la famille de Chiara Poggi. « J'espère que tous les citoyens de Garlasco et des environs n'auront pas à se soucier de trouver un alibi, 18 ans après les faits, observe Tizzoni. D'ailleurs, comme tout juriste devrait le savoir, l'absence d'alibi en l'absence d'autres indices sérieux ne constituerait même pas un motif de suspicion ».

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