Milan, 4 mai (LaPresse) – « C'était une situation connue, la famille était suivie, nos services sociaux étaient alertés depuis longtemps, la situation était sous contrôle ». C'est ainsi que s'est exprimé le maire de Settala, Massimo Giordano, devant la maison où s'est déroulé hier soir le féminicide d'une femme de 43 ans, poignardée à mort par son mari de 50 ans devant leur fille de 10 ans. « Toutes les procédures de contrôle et d'assistance avaient été mises en place, et je ne peux pas entrer dans les détails », a déclaré le premier citoyen, soulignant que l'attention des services était constante. « Ce qui m'importe maintenant, c'est de vous dire que je sais qu'une mineure a été immédiatement prise en charge et que nos services sont déjà à pied d'œuvre pour suivre l'affaire concernant la fille mineure, qui est ce qui nous tient le plus à cœur en ce moment ». « C'est le moment du deuil. Il n'y a pas de mots pour définir ce féminicide, le énième », a poursuivi M. Giordano, qui a revendiqué l'action de la municipalité : « Je pense que tout ce que notre administration a fait était parfaitement conforme aux procédures et qu'il n'était pas possible d'aller plus loin ». Selon les informations disponibles, les services sociaux avaient récemment rencontré la femme et aucun problème concernant les mineurs n'avait été signalé : « J'ai cru comprendre que la situation n'était pas conflictuelle. La petite fille n'avait pas besoin de l'aide des services sociaux, sa mère était parfaitement capable de s'occuper d'elle ».