Rome, 13 mai (LaPresse) – "La base de comparaison est constituée d'un cadre logique et juridique d'une grande solidité, non seulement pour la force exprimée par chacune des principales preuves acquises en raison de leur consistance autonome, mais aussi pour la présence de nombreux et minutieux éléments de corroboration." C'est ce qu'ont écrit les juges de la cinquième section pénale de la Cour de cassation, qui ont rejeté le 25 mars la demande de révision du procès présentée par les avocats de la défense d'Olindo Romano et Rosa Bazzi, confirmant la peine de réclusion à perpétuité pour les deux conjoints dans l'affaire du massacre d'Erba. Les juges soulignent "la confession des deux accusés, bien que rétractée", ainsi que "l'admission de culpabilité rapportée dans des notes manuscrites et des écrits adressés à des tiers, le témoignage du seul témoin oculaire et la présence de traces de sang liées à Valeria Cherubini sur la voiture de Romano."