Rome, 17 mai (LaPresse) – « Je pense que dans un salon du livre et de la culture, tout le monde doit pouvoir parler. Personne n’a l’autorité morale pour décider qui doit se taire et qui doit parler. On m’a dit de ne pas passer devant le stand de la Rai parce qu’il y avait des manifestants pro-Palestine. Je suis passé parce que je ne vois rien de mal ni à passer, ni à manifester », a déclaré le ministre de la Défense, Guido Crosetto, à l’occasion de sa visite au Salon du livre de Turin.
« Personne ne m’a rien dit, mais si quelqu’un m’avait exprimé son opinion de manière civilisée, même s’il n’était pas d’accord avec la mienne, cela ne m’aurait pas affecté. J’aurais souri, l’aurais remercié, et gardé mon avis. J’accepte tout. Ils devraient cependant se rappeler qu’en ces jours comme à d’autres moments, des dizaines d’enfants palestiniens sont arrivés grâce à la Défense. »
« La position italienne a toujours été sans équivoque aux côtés des Palestiniens », a conclu Crosetto, « des hommes, des femmes et des enfants qui ont subi une violence qu’ils ne méritaient pas. »

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