Rome, 31 mai (LaPresse) – Quatre entreprises ont été saisies et cinq personnes dénoncées. C’est le bilan d’une opération menée par les Financiers du Commandement provincial de Brescia, dans le cadre d’une opération planifiée de lutte contre le travail au noir et l’exploitation de la main-d’œuvre. Les activités de police économique et financière, réalisées avec le soutien du personnel de l’ATS Brescia – service prévention et sécurité des environnements de travail (PSAL), ont permis d’identifier 71 travailleurs étrangers, dont 35 employés dans des conditions d’exploitation dans les quatre ateliers saisis par la suite. Plus précisément, à l’issue des contrôles, il a été constaté que les travailleurs, dont trois en situation irrégulière sur le territoire national (clandestins), percevaient un salaire non conforme aux conventions collectives nationales et en dessous du seuil de pauvreté défini selon les paramètres ISTAT 2023, et travaillaient/vivaient dans des conditions d’hébergement dégradantes et insalubres. Par conséquent, en accord avec le tribunal local, cinq personnes ont été dénoncées auprès du procureur de la République près le tribunal de Brescia pour violation de l’article 603-bis du code pénal, et les ateliers concernés ont été soumis à une saisie préventive d’urgence. Au total, les inspections ont permis de constater l’emploi de 17 travailleurs au noir, 4 irréguliers, et trois personnes ont été dénoncées pour violation de l’article 10-bis du décret législatif 286/1998 (entrée et séjour illégal sur le territoire national). La mesure conservatoire de la saisie d’urgence, validée par le juge compétent pour les enquêtes préliminaires, était nécessaire pour empêcher la poursuite des activités dans des conditions dégradantes et d’exploitation de la main-d’œuvre. Ce communiqué est rédigé dans le respect des personnes mises en cause (à considérer comme présumées innocentes jusqu’à un jugement définitif et irrévocable) et afin de garantir le droit à l’information garanti par la Constitution.

© Copyright LaPresse