Rome, 16 juin (LaPresse) – « Bien que la Constitution italienne reconnaisse la protection de la santé comme un droit fondamental et que le Service national de santé (SSN) ait une vocation universelle, de nombreux citoyens rencontrent encore aujourd'hui des obstacles pour accéder aux soins ». C'est ce qu'on peut lire dans le rapport 2025 de Caritas Italiana sur la pauvreté. « En 2024, selon l'Institut national de statistique, 9,9 % de la population, soit environ 6 millions de personnes, ont dû renoncer à des soins de santé jugés nécessaires (consultations spécialisées, examens diagnostiques tels que radiographies, échographies, IRM, etc.). Les principales causes sont liées à deux facteurs : d'une part, les longues listes d'attente, d'autre part, les coûts que de nombreuses familles ne peuvent pas supporter. Le phénomène semble s'aggraver par rapport à 2023 et à la période pré-pandémique, en raison de la détérioration des conditions d'accès et des difficultés de réservation ».

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