Rome, 21 juin (LaPresse) – La recherche se poursuit sans relâche pour retrouver l’appartement où la mère et la fille retrouvées mortes à la Villa Pamphili auraient vécu avec le présumé meurtrier après leur arrivée à Rome depuis Malte. Les enquêteurs soupçonnent que le logement n’a pas été déclaré officiellement et que le propriétaire, craignant des sanctions ou des accusations de complicité, a choisi de garder le silence. Parallèlement, des éléments inquiétants ressortent du passé de Francis Kaufmann. Son casier judiciaire fait état de cinq arrestations pour agressions et violences domestiques, ainsi que d’une condamnation à 120 jours pour agression avec une arme classée comme « létale » aux États-Unis. Les enquêteurs interrogeront également la mère d’Anastasia, à qui la jeune femme avait écrit le 2 juin pour lui dire qu’elle avait souvent des disputes fréquentes avec Kaufmann. La femme envisagerait de se constituer partie civile au procès, afin de demander des réparations non seulement à l’accusé, mais aussi à d’éventuels responsables civils.

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