Milan, 26 juin (LaPresse) – Il n’y aurait que des traces génétiques d’Alberto Stasi et de Chiara Poggi sur les déchets et les objets du petit-déjeuner du 13 août 2007 dans la maison de Garlasco, selon les récentes analyses de la généticienne judiciaire Denise Albani réalisées dans le cadre de l’incident probatoire. Les premières révélations — présentées prudemment avec toutes les réserves nécessaires par l’avocat d’Alberto Stasi, Antonio De Rensis, mercredi soir dans l’émission Zona Bianca — ont été confirmées : l’ADN de l’ex-petit ami de la jeune femme de 26 ans, condamné à 16 ans de prison pour le meurtre, a été retrouvé sur la paille en plastique d’un Estathé, tandis que celui de Chiara Poggi se trouverait sur le film d’un yaourt Fruttolo, sur une assiette et sur une boîte de céréales retrouvée sur le canapé, là où elle prenait son petit-déjeuner le matin du crime.
Selon les premiers résultats, aucune trace de l’ADN d’Andrea Sempio — nouveau suspect dans l’enquête de la procure de Pavie pour homicide en concours — n’aurait été trouvée. « Ce sont des éléments qui, bien interprétés, sont intéressants », a expliqué De Rensis, en rappelant qu’Alberto Stasi avait « toujours » déclaré avoir bu l’Estathé.
Les jugements concernant le meurtre de Garlasco mentionnent le dernier repas partagé par le couple la veille du crime, notamment « une canette de bière » apportée par Stasi via Pascoli avec son ordinateur portable et quelques livres, avant d’aller chercher des pizzas à emporter au restaurant Dietro l’Angolo. Les cartons de pizza ont été retrouvés dans la maison. « Nous savons que la grande canette de bière qu’Alberto a bue existait, car elle était dans le frigo. La défense l’avait prouvé à l’époque avec beaucoup de rigueur », a ajouté l’avocat.
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