Lucques, 16 juillet (LaPresse) – « L’affaire de Garlasco, quelle qu’en soit l’issue, se terminera mal, car l’accusé, déjà condamné, a purgé 10 ans de prison, et l’on découvre maintenant qu’il n’est peut-être pas le coupable. Une deuxième hypothèse a émergé, et aujourd’hui, une troisième pourrait avoir vu le jour. Après 18 ans, un test ADN… il sera difficile de prouver quoi que ce soit », a déclaré le ministre de la Justice Carlo Nordio, sur la scène du Caffè de La Versiliana à Marina di Pietrasanta, dans la province de Lucques. « C’est une enquête longue, extrêmement coûteuse et douloureuse. La lenteur des procès est parfois due au refus d’accepter l’évidence. Dans le cas de Garlasco, il a été acquitté en première et en deuxième instance, puis condamné », a-t-il ajouté.

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