Rome, 21 juillet (LaPresse) – Harcèlement aggravé, blessures, ingérence illicite dans la vie privée, diffamation et fausses déclarations dans le curriculum vitae, en relation avec l'organisation d'événements. Telles sont les accusations portées par le parquet de Rome contre Maria Rosaria Boccia, qui a reçu aujourd'hui la notification de la clôture de l'enquête, acte qui précède généralement la demande de renvoi en jugement. L'enquête, ouverte à la suite d'une plainte déposée à l'été 2024 par l'ancien ministre de la Culture Gennaro Sangiuliano, est coordonnée par le procureur adjoint Giuseppe Cascini et les procureurs Giulia Guccione et Barbara Trotta. En septembre dernier, les carabiniers de la brigade d'enquête avaient perquisitionné le domicile de la femme et saisi du matériel informatique, notamment des téléphones portables. En mars 2025, Mme Boccia a été interrogée par les magistrats chargés du dossier. Parmi les personnes lésées figurent, outre M. Sangiuliano, son épouse et l'ancien chef de cabinet du ministère de la Culture, Francesco Gilioli.
© Copyright LaPresse