Milan, 25 juillet (LaPresse) – « Encore des tragédies. Trois ouvriers ont perdu la vie en tombant d’un monte-charge à vingt mètres de hauteur à Naples, tandis qu’un travailleur à Brescia a été écrasé par un chariot élévateur. En attendant de comprendre comment ces accidents se sont produits, une chose est certaine : les interventions urgentes déclarées par le gouvernement en matière de santé et sécurité sont constamment reportées et restent des annonces. » C’est ce qu’a déclaré dans un communiqué Francesca Re David, secrétaire confédérale de la CGIL.
Selon la syndicaliste, « des ressources sont nécessaires pour garantir les contrôles sur les lieux de travail, fixes et mobiles. Il faut », a-t-elle ajouté, « une réorganisation des fonctions d’inspection et des normes pour une vraie qualification des entreprises, un renforcement du rôle des représentants des travailleurs à la sécurité, des investissements dans les installations et les mesures de sécurité. »
« Si tout est subordonné à ne pas déranger les entreprises et à réduire les dépenses publiques, nous continuerons à pleurer des vies perdues et à partager la douleur des familles », a conclu Re David.