Enquête urbanistique, le procureur évalue un appel concernant l'ancien Pirellino

Milan, 4 août (LaPresse) – Le parquet de Milan examine actuellement la possibilité de faire appel contre la décision du juge d'instruction en matière d'urbanisme qui n'a pas reconnu l'hypothèse d'un délit d'incitation indue à donner et à percevoir des avantages dans le cadre du projet de l'ancien Pirellino, dans lequel le maire de Milan, Giuseppe Sala, est également mis en examen. Dans l'ordonnance de détention provisoire en prison et à domicile pour des entrepreneurs et des architectes, le juge d'instruction Mattia Fiorentini a reconnu la chaîne de « pressions » exercées en 2023 par Manfredi Catella, Stefano Boeri et l'ancien conseiller municipal chargé de la régénération urbaine Giancarlo Tancredi pour faire voter le projet P39 par la commission du paysage, mais pas l'existence d'un « avantage » direct pour le président de la commission, Giuseppe Marinoni, qui se disait « stupéfait » à l'époque et dénonçait le « parti pris flagrant » du conseiller municipal en faveur du « duo Catella-Boeri ». Marinoni se serait laissé convaincre de voter en faveur du projet par « soumission » aux dirigeants de la municipalité et par « dette de reconnaissance » envers Tancredi qui l'avait nommé sans lui avoir « promis aucun avantage personnel ». C'est pourquoi les mesures de précaution nécessaires à l'arrestation pour ce chef d'accusation n'ont pas été reconnues, contrairement à celles mises en évidence dans l'hypothèse de corruption et de faux en écriture. Pour le parquet, c'est précisément « l'utilité » pour Marinoni qui serait l'un des aspects les plus clairs de l'affaire et c'est pour cette raison qu'il envisage de faire appel devant la cour d'appel. Il a jusqu'au 9 août pour se prononcer.