Milan, 26 août (LaPresse) – La famille d’Alessia Pifferi exprime sa « satisfaction » à la suite de l’expertise psychiatrique qui a confirmé sa pleine capacité de discernement lorsqu’elle a laissé sa fille Diana mourir de faim. L’information a été communiquée par l’avocat Emanuele De Mitri, qui représente la mère et la sœur de la quadragénaire en tant que parties civiles dans le procès en appel pour homicide volontaire aggravé. L’expertise « a confirmé ce qui avait déjà été établi en première instance et constamment soutenu », a commenté De Mitri au nom des proches. Pifferi est « une personne pleinement consciente de ses actes, n’ayant aucun trouble, mais simplement présomptueuse et arrogante dans son comportement quotidien ». L’avocat souligne qu’à une « première lecture » du travail des experts psychiatres – mené pendant six mois dans la prison de Vigevano et incluant l’analyse des dossiers médicaux et scolaires de l’accusée lorsqu’elle était mineure – « il ressort qu’aucun comportement ou événement dans l’enfance ou l’adolescence n’a pu influencer sa conduite future », contrairement à ce qu’avait en partie laissé entendre l’accusée au procès, en évoquant de prétendus abus subis durant l’enfance.

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