Milan, 3 septembre (LaPresse) – « Nous avons tout dit. Que pouvons-nous dire de plus ? Il a tout dit durant sa vie. Je n’ai que peu à ajouter. Tous ses collègues se sont exprimés. Nous avons reçu des messages d’affection et d’estime de la part de tous les collègues de papa, et cela a été vraiment beau. »
C’est avec ces mots que Sveva, la fille d’Emilio Fede, se souvient de son père décédé hier à l’âge de 94 ans à la résidence San Felice de Segrate.
« On m’a demandé ce matin comment je vais, et j’ai répondu que je vais bien. Je n’ai pas dormi ; je n’ai fait que répondre aux messages d’affection et lire les témoignages de vous tous, collègues. Maintenant je vais voir papa, et nous nous reverrons jeudi aux funérailles », a-t-elle ajouté.
« Les dernières heures, comme je l’ai dit, ont été comme toute sa vie – une lutte jusqu’au dernier moment, avec un courage infini, la tête haute, sans aucune volonté d’abandonner. Même les médecins étaient stupéfaits de sa combativité. Il a combattu jusqu’au bout ; il ne voulait pas partir. D’une certaine manière, il ne voulait pas partir parce que sa trempe était tellement forte qu’il résistait à tout, et d’autre part, il était serein parce qu’il allait rejoindre maman », a-t-elle poursuivi.
Concernant sa foi : « C’était un homme de foi. Je ne pense pas qu’il soit parti avec des regrets. Je crois qu’au fond de lui, il savait, il avait mis de l’ordre, il avait eu le temps de mettre tout en ordre. »
Enfin, Sveva s’est attardée sur l’héritage laissé par son père à ses filles : « Ne jamais abandonner, toujours lutter, se relever, marcher la tête haute en sachant ce que l’on a accompli et ne pas prêter attention aux nombreuses rumeurs, pensées ou comportements extérieurs. »
© Copyright LaPresse