Cernobbio (Côme), 7 sept. (LaPresse) – « Les sept personnes arrêtées à Milan lors de la dernière enquête ont été placées en détention sur ordre du juge d’instruction, à la demande du procureur, puis libérées par le tribunal du réexamen. Elles n’auraient pas été arrêtées si ma réforme avait été en vigueur, car la détention provisoire aurait été décidée par un tribunal collégial. Vous voyez, tout est maintenant paralysé à la suite de ces enquêtes. Ce sont des enquêtes nécessaires, mais voir des personnes arrêtées puis relâchées après dix jours ne donne pas une belle image de la justice », a déclaré le ministre de la Justice, Carlo Nordio, en marge du Forum Ambrosetti de Cernobbio. « Nous avons introduit des garanties extraordinaires en faveur des citoyens – surtout en ce qui concerne la liberté. Avec la réforme que nous avons réalisée, la détention provisoire n’est plus confiée à un juge unique, mais à un tribunal composé de trois personnes. La loi n’est pas encore en vigueur, faute de magistrats, mais elle entrera en vigueur l’an prochain », a-t-il conclu.
© Copyright LaPresse