Rome, 16 septembre (LaPresse) – Dans les motifs de son arrêt concernant les manœuvres de diversion, la Cour d'appel de Rome a mis en évidence de graves irrégularités dans les agissements de certains membres de l'Arma dei Carabinieri. Les magistrats ont reconstitué les événements qui se sont déroulés immédiatement avant, pendant et après la rédaction des actes contestés, mettant en évidence « une série d'anomalies qui, considérées dans leur ensemble, révèlent une intention visant non pas à établir la vérité, mais à la déformer ». Selon la Cour, « dans la chaîne des événements immédiatement antérieurs, concomitants et immédiatement postérieurs à la rédaction des notes incriminées, il a été établi qu'une série d'anomalies se sont produites qui, considérées dans leur ensemble, ont démontré que l'intention des carabiniers commandés par Casarsa, qui devait répondre à l'intérieur, à l'extérieur et envers les autres institutions des agissements de l'Arma romaine, n'était pas de trouver « la pomme pourrie », c'est-à-dire d'approfondir réellement la dynamique des événements, mais, au contraire, de restituer une réalité commode ». Parmi les avocats des parties civiles constituées, l'avocat Diego Perugini représentait l'agent pénitentiaire Nicola Minichini.