Milan, 24 septembre (LaPresse) – Alessia Pifferi « est parfaitement capable de discernement. Elle n'agit pas sous l'emprise de forces psychiques incontrôlables, mais fait des choix, les organise, les mène à bien, tout en restant consciente du contexte et des conséquences ». C'est ce qui ressort de l'expertise technique de la partie civile réalisée par le Dr Roberta Bruzzone et le Dr Alberto Caputo. « Le profil d'Alessia Pifferi – poursuit l'expertise – renvoie l'image d'un esprit fragile mais parfaitement lucide, capable de naviguer entre des contradictions cognitives sans jamais perdre le contact avec la réalité ». Les tests effectués sur cette femme de 40 ans, déjà condamnée à la prison à perpétuité en première instance pour avoir abandonné sa fille de 18 mois à la maison pendant 6 jours, causant sa mort, ont montré « des réponses délibérément anormales et incohérentes, avec des scores très élevés de simulation ». Bruzzone et Caputo soulignent enfin qu'« il n'y a aucun signe d'incapacité à distinguer le bien du mal, ni de perte de contact avec la réalité ».