Flottille : porte-parole, nous partageons l'appel de Mattarella mais nous ne pouvons pas l'accepter

Rome, 26 sept. (LaPresse) – « Nous ne pouvons pas accepter » l'appel du Président de la République Sergio Mattarella, "parce que cette proposition vise à empêcher nos bateaux de naviguer dans les eaux internationales avec le risque d'être attaqués. Comme si l'on disait “si vous voulez vous sauver, nous ne pouvons pas demander à ceux qui vous attaqueront de ne pas vous attaquer, même si c'est un crime, nous vous demandons de descendre du bateau”. Ce nœud juridique n'est pas seulement une question de principe, c'est une question de fond, car jusqu'à présent, la même entité qui a créé ce court-circuit, c'est-à-dire Israël, commet un génocide sans qu'aucun de nos gouvernements n'ait encore eu le courage d'imposer des sanctions, des embargos sur les armes, de mettre fin à certaines relations commerciales". C'est ce qui ressort d'une vidéo publiée sur Facebook par la porte-parole de la flottille pour l'Italie, Maria Elena Delia. « Nous avons reçu une proposition du président Mattarella d'accepter, pour notre propre bien et pour la protection de la vie humaine en général, que nous partageons à 100 %, de dévier notre route et d'accepter la proposition de médiation d'amener l'aide à Chypre et de là, grâce à la médiation des Nations unies, du Patriarcat, de Jérusalem et du gouvernement italien en tant que partie logistique, de l'acheminer à Gaza », a ajouté Mme Delia.