Milan, 28 oct. (LaPresse) – Le bureau du procureur de Brescia, qui enquête sur l’ancien procureur adjoint de Pavie, Mario Venditti, est accusé par son avocat, Domenico Aiello, de violer l’article 58 du code de procédure pénale concernant la « disponibilité de la police judiciaire ». Aiello, dans une note déposée auprès du procureur général de Milan, demande le transfert des procédures concernant Venditti à Brescia, y compris l’enquête sur Andrea Sempio pour le meurtre de Garlasco et l’audience probatoire concernant l’expertise génétique et dactyloscopique en cours à Pavie.
L’avocat soutient que la loi impose à chaque bureau du procureur de disposer de sa propre section de police judiciaire, et que celui de Brescia viole cette règle en utilisant non seulement le GICO de Brescia, mais aussi le Groupe GDF de Pavie et le Noyau d’investigation des Carabinieri de Milan. Ce dernier avait été mandaté par le procureur de Pavie pour enquêter sur le meurtre de Chiara Poggi et avait ouvert indépendamment une enquête en 2017 suite à une plainte de l’avocate d’Alberto Stasi, Giada Bocellari.
Dans une déclaration publiée dimanche, Aiello a qualifié « d’évidente fausseté idéologique » l’accusation portée contre Sempio pour le meurtre de Chiara Poggi, en complicité avec Alberto Stasi, affirmant qu’elle est en contradiction avec l’arrêt de la Cour de cassation, qui a établi que la victime avait été tuée par une personne connue, arrivée seule à vélo. Aiello critique également l’enquête sur d’autres complices possibles de Stasi avant la révision de la sentence, soulignant l’obligation de tout fonctionnaire de respecter la chose jugée.
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