Milan, 1er novembre (LaPresse) – Une « intervention rapide » auprès de la surintendante de l'archéologie, des beaux-arts et du paysage de Milan, Emanuela Carpani, pour qu'elle soit « entendue » par la commission du conseil municipal de Milan sur l'affaire de la vente du stade de San Siro. Tel est le contenu d'un courriel que le président de la commission des affaires institutionnelles et de la ville métropolitaine du conseil municipal de Milan, Enrico Fedrighini, a envoyé au ministre de la culture, Alessandro Giuli, au préfet de Milan, Claudio Sgaraglia, et aux présidents des commissions de la culture de la Chambre des députés et du Sénat, Federico Mollicone et Roberto Marti, après que la surintendante milanaise se soit soustraite à deux reprises à la demande d'audition, affirmant qu'elle n'était pas un « organe politique » et qu'elle voulait éviter « tout type d'instrumentalisation » dans une affaire aussi délicate que la vente du Meazza. Il a été demandé à Carpani un examen approfondi et des « éclaircissements » concernant « l'opinion préliminaire exprimée lors de la Conférence des Services » au printemps 2025 à la lumière du « contenu » de la résolution de vente du stade et de la zone environnante votée le 30 septembre. Dans l'e-mail de Fedrighini, on peut lire : « Dans les commissions du Conseil, nous avons accueilli et nous accueillons des magistrats, des médecins et des professeurs de diverses disciplines, afin d'examiner des questions et des problèmes d'intérêt public sur le plan technique et procédural, sur des questions qui sont souvent beaucoup plus pertinentes que l'affaire du stade Meazza ». Fedrighini demande aux institutions une « intervention rapide à l'égard de la Surintendante de Milan » pour « lui permettre d'assister à l'audience de la Commission, de surcroît en mode en ligne ».

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