Meurtre de Garlasco, Venditti : « Découverte de l’eau chaude, pratique courante pour tous les procureurs en Italie »

Milan, le 5 nov. (LaPresse) – L’ancien procureur adjoint de Pavie, Mario Venditti, répond aux accusations rapportées par Panorama et La Verità concernant sa gestion de l’enquête sur le cas d’Andrea Sempio, mis en examen pour le meurtre de Garlasco. Venditti, par l’intermédiaire de son avocat Domenico Aiello, a qualifié les informations publiées de « découverte de l’eau chaude », expliquant que la demande adressée au Gip de Pavie le 22 février 2017 pour retarder le dépôt des écoutes téléphoniques était une pratique courante dans les enquêtes sur les crimes graves. Selon Venditti, ce retard, justifié par la nécessité de « compléter les demandes de mesures coercitives à l’encontre des suspects », visait à ne pas compromettre les actions d’enquête futures. L’ancien magistrat, mis en examen pour corruption dans des actes judiciaires par le parquet de Brescia, rappelle également que la décision de la Cour d’appel de Brescia de rejeter la première demande de révision du procès d’Alberto Stasi, ainsi que la coordination avec le Parquet général de Milan, ont confirmé l’absence de preuves contre Sempio. La demande de classement, déposée le 16 mars 2017, a également été signée par l’alors PM Giulia Pezzino et le procureur de Pavie, Giorgio Reposo, et non le 15 mars comme cela a été rapporté à tort.