Milan, 18 novembre (LaPresse) – « La guerre hybride est permanente et frappe les infrastructures critiques, les centres décisionnels, les services essentiels et la stabilité de chaque pays, avec des risques quotidiens et croissants de dommages catastrophiques. Les attaques – menées sur le plan de la désinformation, de la guerre cognitive et dans le domaine cyber – exploitent la conscience que « l'Occident choisit souvent de ne pas réagir ». C'est ce que l'on peut lire dans le document officieux du ministre de la Défense, Guido Crosetto, « La lutte contre la guerre hybride : une stratégie active ». « En résumé, comme pour les violations de l'espace aérien, des eaux territoriales ou des frontières terrestres, il est également nécessaire, sur le plan hybride, de se préparer à des réactions légitimes et rapides. Il faut passer rapidement de la posture restrictive actuelle à une posture concrètement défensive (qui, dans le domaine hybride, ne peut être que proactive), tant au niveau national que dans le cadre des alliances. Nous sommes attaqués et les « bombes hybrides continuent de tomber » : il faut agir « immédiatement ».
© Copyright LaPresse

