Rome, 19 novembre (LaPresse) – « J'ai toujours dit qu'aucun secret d'État n'avait été violé. L'hypothèse d'un complot des services secrets et d'une violation du secret d'État n'a servi qu'à faire vendre plus de livres à ceux qui avaient intérêt à ce type de récit. Ils devraient payer des droits d'auteur à la professeure de soutien qui a photographié cette rencontre. Au final, comme nous l'avions supposé, le seul secret restera la nature des discussions entre Renzi et Mancini à la sortie de cette aire d'autoroute. Si aujourd'hui ce pays est un peu plus démocratique, c'est grâce au choix de cette enseignante qui a partagé ces documents avec des journalistes. À la suite de ce choix, elle a risqué un procès avec 4 ans de prison, mais le sous-secrétaire à la présidence du Conseil chargé des services a publié une directive interdisant aux agents secrets de rencontrer des politiciens sans l'autorisation des dirigeants ». C'est ainsi que Sigfrido Ranucci commente à LaPresse l'ordonnance de classement sans suite pour Ranucci et les journalistes de Report dans l'affaire Autogrill. « Je suis heureux, souligne Ranucci, que la loyauté, la rigueur et l'honnêteté de l'équipe de Report, de ceux qui travaillent pour le service public, aient été une fois de plus prouvées. Je suis également heureux pour la mémoire de Franco di Mare, qui, de là-haut, pourra apprécier que l'émission qu'il a valorisée une fois de plus ne l'ait pas déçu ».