Milan, 4 déc. (LaPresse) – Les résultats des calculs biostatistiques apportent un « soutien » allant de « modérément fort » à « fort et modéré » à l’hypothèse selon laquelle Andrea Sempio ou « tous les sujets apparentés » à lui par la lignée paternelle ont contribué aux traces d’ADN « mixtes et partielles » sur le cinquième doigt de la main droite et le premier de la main gauche de Chiara Poggi. Cependant, « l’analyse du chromosome Y ne permet pas » l’« identification d’un seul individu » et ne le permettrait pas non plus si les profils génétiques sur les doigts de la jeune femme de 26 ans, tuée à Garlasco le 13 août 2007, étaient « complets, consolidés et attribuables à une seule source ». Telles sont les conclusions de l’experte de l’incident probatoire pour le meurtre de Garlasco, Denise Albani, dans le rapport déposé hier auprès du juge Daniela Garlaschelli à Pavie.