Campobasso, 29 déc. (LaPresse) – Les autopsies des corps d’Antonella Di Ielsi, 50 ans, et de sa fille Sara Di Vita, 15 ans, décédées à court intervalle entre le samedi soir et le dimanche matin après leur admission à l’hôpital Cardarelli, sont prévues mercredi matin. Les examens médico-légaux ont été ordonnés par le Parquet de Campobasso dans le cadre de l’enquête sur l’affaire. Les corps, déjà saisis, restent sous la seule autorité judiciaire.
Les autopsies constituent un élément central de l’enquête, visant à déterminer la cause exacte des décès et à vérifier la possible présence de substances toxiques ou d’autres facteurs à l’origine de l’intoxication sévère suspectée. Parallèlement, les investigations de la Brigade mobile se poursuivent, avec l’acquisition des dossiers médicaux, rapports de santé et documents relatifs aux précédentes visites aux urgences de la mère et de la fille dans les jours précédant l’aggravation de leur état clinique.
Les enquêteurs examinent également le contexte familial et alimentaire, avec saisie de denrées alimentaires dans le domicile de Pietracatella. L’enquête, qui implique cinq médecins de garde et du service des urgences du Cardarelli en tant qu’individus mis en examen, couvre plusieurs chefs d’accusation, dont homicide involontaire multiple et blessures personnelles par négligence, et est soutenue par des expertises cliniques et toxicologiques spécialisées.
Par ailleurs, des examens ont été effectués à Rome sur le père, Gianni Di Vita, actuellement hospitalisé à l’Institut Spallanzani, et des contrôles ont été réalisés sur la fille aînée, 19 ans, asymptomatique. Seuls les résultats des autopsies, ainsi que les analyses toxicologiques et la reconstitution complète du parcours de soins, permettront de déterminer avec précision ce qui a provoqué cette double tragédie et s’il existe d’éventuelles responsabilités.
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