Venezuela, Don Ciotti : « Trentino est un otage politique, l'Italie doit le ramener chez lui »

Rome, 31 décembre (LaPresse) – « Cela fait 411 jours qu'Alberto Trentini a été enlevé. Enlèvement est le mot juste, nous ne pouvons pas parler d'arrestation car Alberto n'est formellement accusé de rien. D'ailleurs, il n'a commis aucun crime. Il est à tous égards un prisonnier politique, enlevé par un pays étranger comme monnaie d'échange pour les intérêts de son propre gouvernement. Alberto est un citoyen italien et l'Italie doit se sentir responsable de le ramener chez lui. Alberto, ce nom n'est pas synonyme de culpabilité. Il n'est que l'otage d'un jeu d'intérêts qui le dépasse. Il est l'otage d'une situation géopolitique de plus en plus épineuse. Mais l'Italie, qui siège aux côtés des « grands » lors des occasions publiques, a le devoir de tout mettre en œuvre pour le ramener chez ses parents ». C'est ainsi que Luigi Ciotti, président de Libera et du Gruppo Abele, lance un appel pour la libération d'Alberto Trentini, travailleur humanitaire vénitien détenu au Venezuela depuis novembre 2024, lors de son intervention à la Marche nationale pour la paix organisée par la Commission épiscopale pour les problèmes sociaux et le travail, la justice et la paix.