Rome, le 4 avril (LaPresse) – « Personne ne veut d’une guerre commerciale. Si réaction il y a, ce sera plutôt un signal politique adressé aux États-Unis pour dire : ça suffit. Donc une réaction nettement inférieure à l’action engagée par les États-Unis, c’est-à-dire que les dommages économiques seront bien moindres que ceux que pourraient provoquer les droits de douane américains », a déclaré le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani lors de l’émission Cinque minuti, qui sera diffusée ce soir sur Rai 1. Il a ajouté que le commissaire européen au Commerce, Maros Sefcovic, « est encore en discussion avec les États-Unis pour comprendre leurs intentions et définir quelle réponse nous pouvons apporter. Lundi, il y aura la réunion du Conseil du commerce, c’est-à-dire les ministres du commerce de l’Union européenne, qui décideront s’il est nécessaire d’imposer des droits de douane sur certains produits américains ». « Nous – a conclu Tajani – demandons qu’aucun droit de douane ne soit imposé sur des produits américains qui pourraient entraîner une réaction encore plus dommageable pour nos propres produits. Par exemple, nous importons peu de whisky, mais la réaction des Américains pourrait être d’imposer des droits sur nos vins. »
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