Rome, 8 juillet (LaPresse) – « La signature de l'accord aujourd'hui ? Je l'exclus catégoriquement ». C'est ainsi que s'est exprimé le président de la région des Pouilles, Michele Emiliano, à son arrivée à la table des négociations au Mimit sur l'accord de programme concernant l'ex Ilva. Pour Emiliano, il faut donc plus de temps : « Aujourd'hui, a-t-il expliqué, nous devons mener une discussion qui tienne compte du fait que nous ne sommes pas maîtres de nous-mêmes, que nous devons rendre des comptes à nos instances dirigeantes, parler avec les syndicats, et je ne pense donc pas que nous parviendrons à une conclusion aujourd'hui. Cependant, a-t-il ajouté, des progrès décisifs peuvent être réalisés afin de présenter ensuite ce plan aux syndicats et aux entreprises pour voir s'ils sont d'accord, voir si les conseils municipaux et les organes parlementaires sont d'accord. Dans deux jours, nous avons une audition parlementaire au cours de laquelle nous devrions tous parler au Parlement de ce qui se passe ». « Je pense donc, a expliqué le gouverneur, qu'il est impossible de parvenir à une signature aujourd'hui, mais que des progrès décisifs peuvent être réalisés pour y parvenir le plus rapidement possible, à condition que l'accord de programme ne soit pas une plaisanterie pour la communauté locale ».