Rome, 8 juillet (LaPresse) – « Quand on parle de nationalisation, donc d'expropriation d'une activité productive, je voudrais rappeler notre Constitution : c'est sur elle que j'ai prêté serment. L'État peut intervenir, oui, mais uniquement dans les limites prévues par notre Constitution ». C'est ce qu'a déclaré, selon nos informations, le ministre des Entreprises et du Made in Italy, Adolfo Urso, lors de son intervention à la table ronde sur Ilva qui se tient actuellement au Mimit, en lisant aux personnes présentes l'article 43 de la Constitution.L'article 43 est très clair : « À des fins d'utilité générale, la loi peut réserver à l'origine ou transférer, par expropriation et moyennant indemnisation, à l'État, à des organismes publics ou à des communautés de travailleurs ou d'usagers, certaines entreprises ou catégories d'entreprises qui se rapportent à des services publics essentiels, à des sources d'énergie ou à des situations de monopole et qui présentent un intérêt général prééminent ». Ilva n'entre pas dans les catégories prévues : il ne s'agit pas d'un service public essentiel, il ne concerne pas les sources d'énergie et ne constitue pas une situation de monopole », a-t-il expliqué.