Francfort (Allemagne), 6 octobre (LaPresse) – « Au cours du premier semestre de l'année, l'économie de la zone euro a connu une croissance globale de 0,7 %, grâce à la résilience de la demande intérieure ». C'est ce qu'a déclaré la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans son discours devant la commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen. « La croissance plus soutenue du premier trimestre reflétait en partie une anticipation des échanges mondiaux en prévision de futures hausses tarifaires, tandis que cet effet s'est atténué au deuxième trimestre », a expliqué la présidente de la BCE. « Les exportations faibles, freinées par des tarifs plus élevés, un euro plus fort et une concurrence mondiale accrue, continueront de peser sur la croissance pour le reste de l'année », a ajouté Mme Lagarde. « Toutefois, l'impact de ces facteurs négatifs devrait progressivement s'atténuer l'année prochaine. Dans le même temps, les indicateurs conjoncturels montrent que le secteur des services continue de croître, signe d'une certaine dynamique positive de l'économie ». « Malgré le ralentissement de la demande de main-d'œuvre, le marché de l'emploi reste un point fort et continuera à soutenir les dépenses de consommation », a poursuivi la numéro un de l'Eurotower, soulignant que « la consommation et les investissements bénéficieront également de l'amélioration des conditions de financement résultant des précédentes baisses de taux, tandis que les investissements publics dans les infrastructures et la défense contribueront davantage à la croissance ».

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