Milan, 27 oct. (LaPresse) – « L’importance du secteur pharmaceutique dans un pays comme l’Italie est fondamentale. C’est un secteur stratégique qui contribue de manière déterminante au PIB de la nation. Dans ce moment complexe, il y a une certaine incertitude concernant les aspects réglementaires, qui doivent être abordés de manière multiple, tant au niveau européen que sur des marchés plus importants comme les États-Unis ou la Chine. C’est une période où l’industrie italienne est appréciée pour produire des médicaments de qualité et des produits finis, mais les coûts ont augmenté sur de nombreux points, et une grande attention est portée aux principes actifs. Nous ne devons pas oublier, comme ce fut le cas pendant la pandémie, que nous risquons d’être entièrement dépendants de principes actifs provenant principalement de Chine ou d’Inde. »

C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Santé, Orazio Schillaci, lors de l’événement L’industrie pharmaceutique : le rôle de l’Italie et de l’Europe entre droits de douane, innovation et nouveaux défis mondiaux, faisant partie du cycle de rencontres Leader Insights organisé par BonelliErede à Rome. « Un aspect central pour le secteur est le droit à la santé, comme reconnu par l’article 32 de la Constitution. C’est un droit qui ne peut pas dépendre du lieu de résidence d’une personne, que ce soit au nord ou au sud, ni de ses revenus. En 2024, nous sommes redevenus la deuxième nation la plus longue-vivante au monde, mais nous devons composer avec une démographie changeante et ne pouvons pas nous contenter de peu », a ajouté Schillaci.

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