Rome, le 17 nov. (LaPresse) – Dans une interview accordée à Repubblica, le secrétaire de la Uil, Pierpaolo Bombardieri, critique l'idée de limiter des droits constitutionnels comme celui de la grève, qualifiant les listes de grévistes de "blague médiatique" de certains politiciens. Concernant la décision de ne pas participer à la grève de la Cgil contre le plan économique du gouvernement, Bombardieri explique que ce choix a été partagé avec la base syndicale, soulignant le succès obtenu sur la détaxation des renouvellements de contrats, un sujet central pour la Uil. Il estime que l'unité syndicale n'est pas dépassée, mais souligne que le syndicat est plus fort lorsqu'il est uni, tout en reconnaissant les différentes sensibilités à l'intérieur. À propos du plan économique, il critique les choix fiscaux, en matière de santé et de retraites, estimant que le gouvernement a commis des erreurs, comme dans le cas de l'annulation des dettes fiscales et des modifications de l’Opzione donna. Concernant l'amnistie pour les constructions illégales, Bombardieri la qualifie d'erreur, avertissant que le pays risque de se transformer en une "jungle" entre les amnisties fiscales et immobilières. Enfin, il réaffirme la bataille de la Uil pour éliminer les contrats fictifs, augmenter les salaires et appliquer l'article 39 de la Constitution, en commençant par la mesure de la représentation syndicale basée sur le nombre d'adhérents et de voix. Le salaire minimum est vu comme une étape positive, mais il doit être aligné avec les contrats les plus représentatifs et accompagné de droits fondamentaux, tels que ceux relatifs aux congés et à l'indemnité de départ.

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