Milan, 26 nov. (LaPresse) – « Le Codacons se félicite de la décision de l’Autorité de la concurrence d’élargir l’instruction à l’encontre de Meta concernant le service WhatsApp et les nouveaux outils d’interaction ou fonctionnalités Meta AI. C’est le Codacons lui-même qui, avec une plainte déposée en mars dernier, avait conduit en juillet à l’ouverture d’une procédure par l’Autorité de la concurrence pour abus présumé de position dominante à l’encontre de Meta. Dans la plainte, le Codacons ciblait l’introduction automatique de l’assistant virtuel ‘Meta AI’ au sein de l’application WhatsApp, sans le consentement préalable explicite des utilisateurs et avec de possibles répercussions sur la concurrence et des préjudices pour d’autres entreprises opérant dans le secteur de l’IA, exclues de l’application », indique le Codacons dans un communiqué.
« Il s’agit d’une affaire concernant les fonctionnalités d’intelligence artificielle liées à WhatsApp, touchant aujourd’hui 37 millions d’utilisateurs italiens de l’application de messagerie (plus de 2 milliards dans le monde), et qui pourrait avoir des effets négatifs directs sur les consommateurs, puisque la conduite de Meta empêcherait complètement d’autres entreprises fournissant des services de Chatbot IA d’utiliser la plateforme WhatsApp, supprimant pour les utilisateurs toute possibilité d’accéder à des services d’intelligence artificielle alternatifs à Meta AI », souligne le Codacons.
« Meta fait désormais face à un autre risque : le 14 novembre dernier, le recours en injonction déposé par le Codacons avec Adusbef et Assourt a été examiné devant le Tribunal de Rome, visant à empêcher l’accès des mineurs à Instagram. Si le tribunal accepte l’action en justice, Meta devra agir en bloquant des centaines de milliers de profils en Italie et en mettant en place des mesures techniques empêchant réellement l’accès des mineurs au réseau social populaire », conclut le communiqué du Codacons.