Bruxelles, 4 févr. (LaPresse) – "Je veux être claire : l'Europe protégera sa sécurité économique et nationale. Mais il est aussi essentiel de trouver le bon équilibre—un équilibre qui mette l’accent sur les outils positifs de la politique économique, tels que le commerce, l’investissement, l’innovation et la production. Nous voulons éviter une course mondiale vers le bas, qui n’est dans l’intérêt de personne. Cela doit être notre objectif principal, même en nous préparant à tous les scénarios. Nous voulons nous concentrer sur le renforcement des liens économiques qui apportent des résultats concrets aux Européens—ceux qui aident à créer des emplois, à réduire les prix et à renforcer notre sécurité."

C’est ce qu’a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, dans son discours à la Conférence des ambassadeurs de l’UE.

"Le partenariat transatlantique a été la pierre angulaire de la paix et de la prospérité pendant la majeure partie du siècle," a-t-elle poursuivi. "Nous partageons de nombreuses préoccupations communes, qu’il s’agisse de la stabilité régionale ou de l’économie mondiale. Aucune autre économie dans le monde n’est intégrée à un tel niveau. Ensemble, l’UE et les États-Unis représentent près de 30 % du commerce mondial de biens et de services, et plus de 40 % du PIB mondial. Les entreprises européennes aux États-Unis emploient 3,5 millions d’Américains, et un million d’emplois supplémentaires aux États-Unis dépendent directement du commerce avec l’Europe. L’enjeu est donc énorme pour les deux parties—emplois, entreprises et industries des deux côtés de l’Atlantique dépendent de ce partenariat. Nous voulons donc le faire fonctionner. Et pas seulement en raison de nos liens historiques, mais parce que c’est tout simplement une stratégie économique intelligente."

© Copyright LaPresse