Milan, 1er mars (LaPresse/AP) – Le premier samedi après l'audience finale du procès en destitution du président sud-coréen Yoon Suk Yeol, qui s'est tenue mardi, ses partisans et ses opposants sont descendus dans les rues de la capitale Séoul. Le dirigeant sud-coréen, actuellement suspendu de ses fonctions et en procès pour avoir imposé la loi martiale en décembre 2024, a défendu son décret devant la Cour constitutionnelle, le décrivant comme une tentative d'informer l'opinion publique du danger d'un parlement contrôlé par l'opposition. Yoon affirme que l'opposition libérale, avec sa majorité au Parlement, a miné le budget du gouvernement et fait pression pour la destitution de hauts fonctionnaires. La Cour devrait rendre son verdict d'ici la mi-mars. Le président est actuellement détenu et risque la peine de mort ou la prison à perpétuité.