Le Caire (Égypte), 2 mars (LaPresse) – Le Hamas a accusé Israël d'avoir tenté d'entraver le fragile cessez-le-feu et a déclaré que sa décision de couper l'aide était « une extorsion à bon marché, un crime de guerre et une attaque flagrante contre l'accord » de cessez-le-feu. La première phase du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, qui comprenait une augmentation des aides humanitaires, a expiré samedi. Les deux parties doivent encore négocier la deuxième phase, dans laquelle le Hamas aurait dû libérer des dizaines d'otages restants en échange du retrait israélien et d'un cessez-le-feu durable. Israël a déclaré soutenir une proposition visant à prolonger la première phase du cessez-le-feu jusqu'au Ramadan et à Pâques, c'est-à-dire jusqu'au 20 avril. Il a déclaré que la proposition provenait de l'envoyé de l'administration Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff. Selon le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, sur la base de cette proposition, le Hamas libérerait la moitié des otages le premier jour et le reste lorsqu'un accord serait conclu pour un cessez-le-feu permanent.
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