Bruxelles, 14 mars (LaPresse) – Alors que la plupart des routes migratoires ont enregistré une baisse du nombre d'arrivées, la route de la Méditerranée centrale a défié la tendance. Le nombre de franchissements irréguliers de frontières dans l'Union européenne a diminué de 25 % au cours des deux premiers mois de 2025, pour atteindre près de 25 000, tandis que la route de la Méditerranée centrale a connu la plus forte augmentation, soit 48 % d'une année sur l'autre, pour atteindre près de 6 900 au cours des deux premiers mois de l'année. Il s'agit donc de la deuxième route migratoire la plus active vers l'UE. La Libye reste le principal point de départ de la route de la Méditerranée centrale, les trafiquants s'appuyant de plus en plus sur de puissants hors-bord pour déjouer les autorités. Le coût d'une traversée maritime varie entre 5 000 et 8 000 euros par personne. Les ressortissants bangladais restent la nationalité la plus courante sur cette route, exploitant souvent les accords formels entre la Libye et le Bangladesh pour entrer légalement sur le territoire afin d'y travailler avant de faire la traversée.