Paris, 1er avril (LaPresse) – C'est « une décision politique de m'empêcher de me présenter aux élections présidentielles ». Tels sont les premiers mots de la présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen, commentant la décision du tribunal de Paris qui l'a reconnue, ainsi que huit autres députés européens, coupable de détournement de fonds publics. « L'État de droit est totalement violé car il empêche un recours effectif, qui est un droit garanti par la Convention européenne des droits de l'homme », a poursuivi Mme Le Pen, qui a été condamnée à quatre ans de prison, dont deux avec sursis, avec obligation de porter un bracelet électronique, à une amende de 100 000 euros et à cinq ans d'inéligibilité. M. Le Pen ne pourra donc participer à aucune élection et la possibilité de participer à l'élection présidentielle prévue en mai 2027 s'éloigne également. Je ferai appel « dès que possible », c'est « un jour funeste » pour « tous ceux qui sont attachés à la démocratie et à l'État de droit ».

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