Milan, 17 avril (LaPresse) – Israël avait prévu d'attaquer les sites nucléaires iraniens dès le mois prochain, mais ces dernières semaines, le président américain Donald Trump a stoppé cette opération en faveur d'un accord avec Téhéran visant à limiter le programme nucléaire. C'est ce que révèle le New York Times, qui cite des sources internes à l'administration américaine. Trump a pris sa décision après des mois de débats internes sur l'opportunité de poursuivre la voie diplomatique ou de soutenir Israël dans sa tentative d'entraver la capacité de l'Iran à construire une bombe, à un moment où le pays est affaibli sur le plan militaire et économique, explique le NYT. Le débat a mis en évidence les divisions entre les membres du cabinet américain, historiquement bellicistes, et d'autres collaborateurs plus sceptiques quant à la capacité d'une attaque militaire contre l'Iran à détruire les ambitions nucléaires du pays et à éviter une guerre plus large. Il en est résulté, pour l'instant, un consensus général contre une action militaire, l'Iran ayant signalé sa volonté de négocier. Les responsables israéliens avaient récemment élaboré des plans pour attaquer les sites nucléaires iraniens au mois de mai. Ils étaient prêts à les mettre en œuvre et, parfois, ils étaient optimistes quant à l'accord des États-Unis. L'objectif de ces propositions, selon des responsables informés, était de retarder d'un an ou plus la capacité de Téhéran à développer une arme nucléaire. Presque tous les plans auraient nécessité l'aide des États-Unis non seulement pour défendre Israël contre les représailles iraniennes, mais aussi pour garantir le succès de l'attaque israélienne, faisant ainsi des États-Unis un élément central de l'attaque elle-même. Pour l'instant, Trump a préféré la diplomatie à l'action militaire.
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