Belgrade (Serbie), 1er mai (LaPresse/AP) – Des milliers de personnes sont descendues dans les rues en Serbie aujourd’hui pour commémorer les six mois écoulés depuis l’effondrement du toit de la gare de Novi Sad le 1er novembre dernier, qui a coûté la vie à 16 personnes. Les manifestants imputent la tragédie à une corruption généralisée. Les protestations contre la corruption se poursuivent depuis six mois et ont ébranlé la présidence d’Aleksandar Vucic. À Belgrade, capitale du pays, les syndicats se sont joints aux étudiants universitaires pour réclamer des modifications des lois sur le travail et le droit de grève dans le cadre des manifestations du 1er mai. À Novi Sad, dans le nord du pays, les habitants ont déposé des fleurs et allumé des bougies devant la gare centrale, lieu de la catastrophe. La Serbie a officiellement présenté sa candidature à l’adhésion à l’Union européenne, mais le processus est récemment au point mort en raison du tournant autoritaire pris par Vucic.
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