Rome, 24 mai (LaPresse) – « Dans une société régie par l'État de droit, aucune magistrature ne devrait subir de pressions politiques. Les institutions qui protègent les droits fondamentaux ne peuvent se plier aux cycles politiques. Si elles le faisaient, nous risquerions d'éroder la stabilité même pour laquelle elles ont été créées. La Cour ne doit pas être instrumentalisée, ni contre les gouvernements, ni par eux ». C'est ce qu'on peut lire dans un passage de la réponse d'Alain Berset, secrétaire général du Conseil de l'Europe, à la lettre conjointe du 22 mars 2025 où, à l'initiative du Danemark et de l'Italie, neuf États membres du Conseil de l'Europe, dont l'Autriche, la Belgique, la République tchèque, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne, ont demandé un « dialogue nouveau et ouvert » sur la manière dont la Cour européenne des droits de l'homme interprète la Convention européenne des droits de l'homme.
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