Bruxelles, 12 juin (LaPresse) – « L’Italie partage les objectifs de la proposition de règlement : renforcer la protection des adultes qui, en raison d’une incapacité ou d’une déficience mentale, ne sont pas en mesure de défendre leurs propres intérêts. » C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Justice, Carlo Nordio, lors de son intervention au Conseil Justice de l’UE à Luxembourg. « Le gouvernement auquel j’appartiens, » a-t-il ajouté, « a créé un groupe de travail, auquel participe également le ministre de la Justice, dans le but de rationaliser les dispositions existantes en matière de handicap, en les regroupant si possible dans un texte unique. Les premiers résultats ont été la création, à compter du 1er janvier 2025, de l’Autorité nationale garante des droits des personnes handicapées, ainsi que l’adoption d’une nouvelle définition législative du handicap, qui reconnaît le droit de la personne handicapée à un projet de vie autonome et digne, avec l’exercice complet des droits et la participation à la vie sociale du pays. Une norme pour la révision des instituts de protection juridique contenus dans le code civil italien est également à l’étude. Nous accueillons donc favorablement le texte de compromis » et « apprécions tout particulièrement la référence explicite aux instituts qui permettent de fournir un soutien et une assistance aux adultes plutôt qu’aux seules mesures de protection. »
© Copyright LaPresse