Rome, 20 juin (LaPresse) – Le nombre d'enfants souffrant de malnutrition dans la bande de Gaza augmente à un rythme alarmant, avec 5 119 enfants âgés de 6 mois à 5 ans ayant eu accès à des soins liés à la malnutrition aiguë au cours du seul mois de mai. Selon les données reçues des centres nutritionnels soutenus par l'Unicef dans toute la bande de Gaza, cela représente une augmentation de près de 50 % par rapport aux 3 444 enfants qui ont eu accès à des soins en avril 2025 et une augmentation de 150 % par rapport à février, lorsque le cessez-le-feu était en vigueur et que l'aide humanitaire arrivait en quantités importantes dans la bande de Gaza. Sur les 5 119 enfants qui ont eu accès à des soins en mai, 636 souffraient de malnutrition aiguë sévère (MAS), la forme la plus mortelle de malnutrition. Ces enfants ont besoin de soins constants et contrôlés, d'eau potable et d'une assistance médicale pour survivre, autant de choses qui font aujourd'hui de plus en plus défaut à Gaza. Le nombre d'enfants atteints de MAS a augmenté de 146 % depuis février. « Dans la bande de Gaza, en seulement 150 jours, entre le début de l'année et la fin mai, 16 736 enfants, soit une moyenne de 112 par jour, ont eu accès à des soins contre la malnutrition », a déclaré Edouard Beigbeder, directeur régional de l'UNICEF pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. « Chacun de ces cas aurait pu être évité. La nourriture, l'eau et les traitements nutritionnels dont ils ont désespérément besoin sont bloqués. Les décisions prises par l'homme coûtent des vies humaines. Israël doit de toute urgence autoriser la livraison à grande échelle d'aide vitale à travers tous les points de passage frontaliers ».
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