Turin, 5 août (LaPresse) – Le Département d'État américain a condamné la Cour suprême du Brésil après qu'elle a ordonné la mise en résidence surveillée de l'ancien président Jair Bolsonaro, actuellement jugé pour un présumé complot visant à renverser les résultats des élections présidentielles de 2022. Le Bureau des affaires de l’hémisphère occidental du Département d'État a accusé, sur X, le juge Alexandre de Moraes – auteur de la décision – d’« utiliser les institutions du Brésil pour faire taire l’opposition et menacer la démocratie ». Le message déclare : « Imposer de nouvelles restrictions à la possibilité pour Bolsonaro de se défendre publiquement ne rend pas service à la démocratie. Laissez Bolsonaro parler. » Les États-Unis ont également sanctionné le juge de Moraes pour ce qu’ils considèrent comme des « violations graves des droits humains », annonçant des restrictions de visa à son encontre et à l’encontre d’autres responsables judiciaires impliqués. « Les États-Unis condamnent l’ordonnance de Moraes plaçant Bolsonaro en résidence surveillée et tiendront responsables tous ceux qui soutiennent ou facilitent ce comportement », conclut la déclaration.
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