Milan, 6 août (LaPresse) – « Le décret d'expulsion émis par le ministre de l'Intérieur » Matteo Piantedosi « à l'encontre d'Almasri est motivé par des exigences de protection de l'ordre et de la sécurité publique », mais il a conduit « à un résultat paradoxal, à savoir ramener le fugitif Almasri, libre, là où il aurait pu continuer à se livrer à des actes criminels similaires à ceux dont il était déjà accusé. Il s'ensuit que l'acte administratif, tel qu'il est motivé, est entaché d'une irrationalité manifeste et, à ce titre, illégitime ». C'est ce qu'écrit le tribunal des ministres dans sa demande d'autorisation de poursuivre le garde des Sceaux Carlo Nordio, le ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi et le sous-secrétaire Alfredo Mantovano.
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