Rome, 19 août (LaPresse) – « Ce fut une journée positive, une pièce importante de plus dans la construction du puzzle de la paix. Surtout parce que tout le monde s’est accordé sur le principe de garantir la sécurité de l’Ukraine, ce qui renforce la position de Zelensky dans les négociations avec Poutine. Dans les faits, la proposition italienne a été acceptée : garantir l’indépendance de l’Ukraine à travers un système d’entraide mutuelle en cas d’attaque. »
C’est ce qu’a déclaré le ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani dans une interview accordée à Il Giornale, à propos du sommet à la Maison-Blanche entre le président américain Donald Trump, les dirigeants européens et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Nous misons sur la sécurité de Kyiv, qui est aussi la nôtre, » a ajouté Tajani. « Les pays amis de l’Ukraine, y compris les États-Unis, devront intervenir pour la défendre en cas d’attaque. Ce serait une bonne chose que Poutine dise oui. Zelensky négociera les frontières, mais ce soutien lui donnera de la force lorsqu’il rencontrera Poutine, et j’espère que cela arrivera bientôt. Il faut continuer sur la voie de la paix. »
À propos de la rencontre bilatérale Trump-Poutine en Alaska, Tajani a précisé : « Poutine n’est pas un vainqueur. En trois ans, il n’a pas obtenu la conquête de l’Ukraine qu’il espérait en trois jours. On lui parle pour chercher une paix juste, pas une paix humiliante pour l’Ukraine. »
La rencontre à Anchorage est « une avancée ; un dialogue s’est ouvert, qui a permis le bilatéral à Washington. Mais la lumière est encore au bout d’un très long tunnel, et l’échange Trump-Poutine n’est pas décisif. Le président ukrainien ne peut pas céder à toutes les demandes du Russe. »